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Monothérapie de première intention : le traitement antihypertenseur est plus souvent poursuivi, seul ou combiné, quand il s’agit d’un ARA II. Enquête Ol’métrise Cardio. - 26/03/08

Doi : AMCV-08-2007-100-8-0003-9683-101019-200600019 

P. Poncelet [1],

P. Clerson [2],

C. Koch [3],

A. Mahmoudi [3],

M. Mosnier [4]

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Objectifs : Décrire, en fonction du traitement antihypertenseur utilisé comme monothérapie de première intention (M1I), le taux de poursuite et la cinétique de son abandon éventuel au profit d’une autre classe d’antihypertenseur (rotation) dans les trois ans qui suivent son instauration.

Méthodes : Etude rétrospective (pour s’affranchir de l’effet enquête) menée par 551 cardiologues libéraux français auprès de patients hypertendus traités vus en consultation. L’enquête décrivait la M1I, les caractéristiques des patients lors de son instauration, lors de son abandon éventuel au profit d’une autre classe d’antihypertenseurs (rotation) et lors de la consultation d’inclusion dans l’enquête ainsi que les dates d’instauration et de rotation.

Analyse statistique : méthode de Kaplan Meier, analyse de Cox.

Résultats : Mille neuf cent cinquante cinq patients (62 ± 11 ans, hommes 57 %, diabétiques 13 %, coronariens 11 %, HVG 20 %) ont été analysés. Au terme de 2,1 ± 0,7 ans, 1407 patients (72 %) poursuivaient le traitement de première intention, seul (N = 738, 52 %) ou dans le cadre d’une plurithérapie (N = 669, 48 %). L’analyse de survie montre i) que la probabilité de rotation est grossièrement constante au cours du temps tous traitements confondus et au sein de chaque monothérapie ii) que la cinétique de la rotation est différente en fonction de la M1I ; la probabilité de rotation est moins élevée pour les ARAII (p ≪ 0,0001, log rank). Ces résultats sont confirmés par l’analyse multivariée (Cox multi-ajusté sur l’âge, le sexe, les comorbidités).

First-intent monotherapy: persistence rate of the antihypertensive treatment is better with ARB. Ol’métrise Cardio survey results.

Objectives: To describe, according to the type of first-line antihypertensive monotherapy (FLAM) the persistence rate and the cumulative probability of its potential given up to the advantage of another antihypertensive class (rotation) in the following 3 years.

Methods: retrospective survey (to avoid any « survey effect » undertaken by 551 French cardiologists, in treated hypertensive patients. The survey described the FLAM, patients characteristics when FLAM was introduced, when given up in case of rotation and at the inclusion visit, as well as the dates of introduction, rotation and visit.

Statistical analysis: Kaplan Meier’s method, Cox model.

Results: One thousand nine hundred and fifty five patients (62 ± 11 years, males 57 %, diabetes 13 %, coronary disease 11 %, LVH 20 %) were analysed. At the end of 2.1 ± 0.7 years, 1407 patients (72 %) continued the FLAM alone (N = 738, 52 %) or combined (N = 669, 48 %). Survival analysis shows i) that the probability of rotation is roughly constant over time whatever the FLAM ii) that the probability of rotation against time is different according to the FLAM (p ≪ 0.0001, log rank) and lesser with ARB. These results are confirmed by the multivariate analysis (Cox model adjusted on age, sex and comorbidities).

Keywords: Persistance , monothérapie , rotation , séquentiel , hypertension


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Vol 100 - N° 8

P. 683-688 - août 2007 Retour au numéro
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